FACTURES Après les boulangers, les restaurateurs et les artisans, de plus en plus de secteurs réclament des aides
Après les boulangers, les restaurateurs puis l’ensemble des artisans auront droit à des aides face à l’envol du coût de l’énergie. Mais ça sera tout. « L’Etat n’a pas vocation à prendre en charge tous les surcoûts » a prévenu vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. « Si nous le faisions, nous entretiendrions cette boucle qui n’est pas vertueuse de hausse du coût de l’énergie et ça entretiendrait l’inflation », a-t-il assuré sur RMC-BFMTV au sujet de la liste qui s’allonge des secteurs réclamant des aides.
« C’est une liste qui n’est pas infinie », a-t-il tranché. « Si l’Etat disait « on paye tous les surcoûts », ça veut dire que les surcoûts vont augmenter », a-t-il insisté, expliquant qu’ « on n’est pas dans le « quoi qu’il en coûte », on est dans l’aide adaptée au bon moment pour ceux qui en ont besoin ».
Travailler plus longtemps
Selon lui, le « diagnostic est partagé car il est factuel » : « Il nous faut aujourd’hui, en responsabilité, préparer le système de retraite des Français de demain, c’est-à-dire équilibrer les recettes et les dépenses ». Reconnaissant en revanche des désaccords sur les « solutions », il a une nouvelle fois défendu celle du gouvernement : « il faut être capable de travailler un peu plus longtemps », mais, précise-t-il, « on ne dit pas, on va le faire de façon aveugle, on va demander une juste répartition de l’effort ».