INVESTISSEMENT Le gouvernement a annoncé la création prochaine d’une usine de séparateurs de batteries pour véhicules électriques
Les deux sociétés ont signé un accord pour « la construction en commun du plus grand site de production de séparateurs de batteries pour véhicules électriques en Europe », a indiqué le ministère, dans un communiqué.
Démarrage de la production en 2026
Cet accord « permettra aux deux entreprises de finaliser le montage du projet et de valider la localisation du site de production français, avec une volonté affichée de se positionner au plus près des gigafactories », ces trois usines de batteries prévues dans le nord de la France, selon le communiqué. Le démarrage de la production est prévu pour 2026 et impliquerait la création de « plus de 1.000 emplois directs », a précisé le ministère.
Les séparateurs sont des éléments clés de la batterie, placés entre l’anode (borne négative où se produit la réaction d’oxydation qui va fournir les électrons) et la cathode (borne positive où se produit la réaction de réduction qui va consommer les électrons).
Trois giga-usines dans les Hauts-de-France
Dans le nord de la France, Stellantis prévoit de construire une usine de batteries à Douvrin, dans le Pas-de-Calais, tandis que le géant chinois des batteries AESC-Envision doit s’installer au sein du pôle électrique de Renault, l’« ElectriCity » dans les Hauts-de-France.
Une troisième giga-usine doit s’installer à Dunkerque, dans le Nord, lancée par la start-up grenobloise Verkor avec le soutien de Renault, Schneider Electric et Arkema. Un choix logique puisque la région regroupe les trois différents projets d’usines de batteries en France.