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Coronavirus : Paris appelle la Commission européenne à examiner les plans de relance «le plus vite possible»

EPIDEMIE Bruno Le Maire souhaite qu’ils puissent être approuvés par le Conseil en juillet au plus tard

« Nous avons perdu trop de temps », a déclaré le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue allemand Olaf Scholz ce mardi. Ce dernier a appelé la Commission européenne à examiner les plans de relance nationaux qui lui seront soumis cette semaine par ses Etats membres « le plus vite possible », comparant la situation économique de l’UE avec le reste du monde.« La croissance chinoise est repartie. Les Etats-Unis sont en plein essor. L’Union européenne doit rester dans la course, a-t-il lancé. La Commission doit analyser les plans nationaux de relance et de résilience dès que possible afin qu’ils puissent être approuvés par le Conseil en juillet au plus tard. Cela permettra que l’argent soit versé avant la fin de l’été. »

750 milliards d’euros

L’UE, qui s’est mise d’accord en juillet sur un fonds de relance de 750 milliards d’euros, financé par une émission de dette commune, franchira une étape importante cette semaine puisqu’une douzaine de pays doivent soumettre à Bruxelles leur plan, dont la France et l’Allemagne ce mercredi.

« La responsabilité politique des États membres et de la Commission est maintenant de faire du plan de relance européen une réalité concrète pour nos citoyens dès que possible », a martelé Bruno Le Maire.

L’Allemagne confiante

Car autant « nous avons été efficaces l’an passé pour adopter le principe d’un Plan de relance européen et d’une émission de dette commune, grâce à l’impulsion donnée par Olaf Scholz et moi-même, ainsi que par la chancelière Angela Merkel et le président » Emmanuel Macron, autant, « depuis, nous avons perdu trop de temps », a-t-il déploré.

« Je pense que nous sommes sur la bonne voie, pas seulement en Allemagne et en France, mais aussi dans les autres Etats », a toutefois estimé Olaf Scholz, se disant « confiant » sur l’aboutissement du processus de ratification.

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