FRENCH TECH Le tribunal de commerce de Lyon a choisi l’offre présentée par le franc-comtois Gaussin, en partenariat avec le japonais Macnica, pour reprendre la société lyonnaise Navya, 143 emplois sur 200 vont être sauvegardés
- La société lyonnaise Navya, placée en redressement judiciaire début février, va être reprise.
- Le tribunal de commerce de Lyon a choisi l’offre du groupe français Gaussin, en partenariat avec le japonais Macnica.
- Cette offre, pour un prix de cession de 1,4 million d’euros, prévoit la reprise de 143 salariés de Navya, sur un peu plus de 200, et propose en outre le reclassement de 21 salariés via sa filiale Metalliance, qui se trouve à Saint-Vallier, en Saône-et-Loire.
Les véhicules autonomes n’ont pas dit leur dernier mot. Et la société Navya, qui se présentait comme « leader mondial » dans le domaine à son lancement en 2014, non plus. Après avoir été placée en redressement judiciaire début février, la « pépite de la French Tech » lyonnaise, va être reprise. La décision du tribunal de commerce de Lyon vient d’être annoncée.
C’est l’offre présentée par Gaussin, constructeur de véhicules autonomes électriques ou hydrogènes pour le transport de marchandises en site fermé, dont le siège est à Héricourt, en Haute-Saône, en partenariat avec le japonais Macnica, qui a été choisie. Le groupe compte parmi ses clients des grands noms de la logistique (Amazon, UPS…), des sites portuaires ou aéroportuaires (port de Singapour…) ou des sites souterrains.
Les véhicules autonomes n’ont pas dit leur dernier mot. Et la société Navya, qui se présentait comme « leader mondial » dans le domaine à son lancement en 2014, non plus. Après avoir été placée en redressement judiciaire début février, la « pépite de la French Tech » lyonnaise, va être reprise. La décision du tribunal de commerce de Lyon vient d’être annoncée.
C’est l’offre présentée par Gaussin, constructeur de véhicules autonomes électriques ou hydrogènes pour le transport de marchandises en site fermé, dont le siège est à Héricourt, en Haute-Saône, en partenariat avec le japonais Macnica, qui a été choisie. Le groupe compte parmi ses clients des grands noms de la logistique (Amazon, UPS…), des sites portuaires ou aéroportuaires (port de Singapour…) ou des sites souterrains.
143 sur 200 emplois sauvegardés
Cette offre, pour un prix de cession de 1,4 million d’euros, prévoit la reprise de 143 salariés de Navya, sur un peu plus de 200, et propose en outre le reclassement de 21 salariés via sa filiale Metalliance, qui se trouve à Saint-Vallier, en Saône-et-Loire. Six emplois supplémentaires seront sauvegardés à Singapour, a précisé Gaussin dans un communiqué séparé.
« C’est une démonstration claire de la résilience du modèle made in France, auquel nous croyons. Les compétences, la technologie et l’expertise resteront ici dans nos territoires », s’est félicité Christophe Gaussin. « On a un beau projet avec deux acteurs industriels, Gaussin qui a une activité très complémentaire en termes de type de véhicules autonomes, et Macnica, un grand groupe japonais qui utilise (déjà) des navettes Navya », résume Jean-Claude Bailly, actuel vice-président de Gaussin qui prendra la direction de la coentreprise.
L’offre de Gaussin « supérieure » à celle d’Ellectramobilys
Dans la dernière ligne droite, deux offres avaient été retenues par le tribunal, toutes deux portées par des acteurs expérimentés du secteur. L’autre offre émanait d’Ellectramobilys, groupe basé à Calais, spécialisé dans la conception et la fabrication de véhicule utilitaire léger, en partenariat avec le groupe Alten. Elle prévoyait la reprise de 173 salariés.