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Nice : Avec une année sanitaire particulière, quel bilan pour les plagistes à la fin de l’été ?

TRANSATS « On a fait 25 % de mieux que l’année dernière mais c’est toujours moins bien qu’en 2019 », indique le représentant syndical de la profession

  • Avec une saison qui a débuté en mai, avec la réouverture des terrasses, les plagistes font un bilan mitigé de la saison estivale.
  • D’un côté, les chiffres « sont mieux que l’année d’avant », ils voient « revenir les touristes étrangers » mais ne sont toujours pas « au même niveau qu’en 2019 par exemple », explique René Colomban, représentant syndical des plagistes niçois.
  • Le problème de cette saison a surtout été « le recrutement de main-d’œuvre qualifiée ».

Même s’il fait plutôt doux, entre 19 et 24 °C dans les Alpes-Maritimes, le département est placé en vigilance orange « pluie-inondation » par Météo-France ce lundi. « On a tout démonté, rangé tout le matériel et on a barricadé dès ce matin, affirme René Colomban, responsable du syndicat des plagistes de Nice et gérant de la plage privée le Blue Beach. On est habitué, on sait qu’on va avoir le droit à des coups de mer avec l’arrivée de l’hiver. »

L’heure n’est donc pas à la baignade mais au bilan. Après une année compliquée, avec une saison qui a commencé au moment du déconfinement et de la réouverture des terrasses en mai, « on est plutôt content, ça repart dans le bon sens », s’exprime le responsable syndical avant de nuancer « on a encore du chemin à faire ». « On a fait 25 % mieux que l’année dernière mais on était si bas que ça ne veut rien dire par rapport à une année référence », complète-t-il.

Le retour des touristes internationaux

Pour le mois de septembre, le gérant du Blue Beach est satisfait. « On a vu le retour des touristes russes, états-uniens, autrichiens, suédois et de toute l’Europe. C’est important de les voir revenir parce qu’ils représentent la moitié de notre clientèle. S’il n’y a pas de nouvelles mesures sanitaires, dans le courant de l’année prochaine, on devrait enfin reprendre le court normal du rythme des plagistes. »

Le seul bémol de cet été selon René Colomban, c’est « le manque de main-d’œuvre qualifiée ». « Il y a eu un gros problème en termes de recrutement. Malheureusement, sur certains postes, on ne peut pas faire autrement qu’être exigeant. En cuisine, soit on sait faire à manger, soit on ne sait pas. »

Au mois de mai, Baptiste Vanini, dont le groupe possède plusieurs plages et restaurants sur la Côte d’Azur avait confié à 20 Minutes : « D’habitude, 70 % des saisonniers reviennent une année sur l’autre. Là, quand j’ai appelé, certains m’ont dit qu’ils étaient partis dans le transport, le yoga ou la bijouterie. L’insécurité avec le Covid leur a fait peur. » En effet, à cause du Covid-19 et des sept mois de fermeture, des employés du secteur du tourisme ont quitté leur poste parce qu’ils n’étaient pas sûrs de travailler l’été.

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