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Rennes : Le site automobile de la Janais veut se mettre au deux-roues

  • A Rennes, l’usine Stellantis de la Janais est en pleine reconversion industrielle.
  • L’an dernier, la métropole y a racheté un vaste bâtiment de 25.000 m2 pour y implanter des jeunes sociétés travaillant sur les mobilités décarbonées.
  • C’est le cas de la start-up Galian qui vient de présenter son premier prototype de vélo-cargo qui devrait être à terme produit et assemblé sur le site de la Janais.

L’immense site de la Janais au sud de Rennes sonnait bien vide ce mardi matin. Encore touchée par une pénurie de semi-conducteurs, l’usine Stellantis (ex-PSA) est à l’arrêt depuis mercredi soir et ses 2.000 salariés au chômage technique au moins jusqu’au 1er juillet. Pour trouver un peu d’animation dans ce temple de l’automobile, où sont fabriquées la Peugeot 5008 et la Citroën C5 Aircross, il faut se rendre en direction du bâtiment 78. Racheté l’an dernier par la métropole, ce vaste hangar de 25.000 m² doit à l’horizon 2024 se transformer en pépinière industrielle augmentée pour des jeunes pousses planchant sur la construction durable et la mobilité décarbonée.

Si rien n’est encore signé, l’une des premières start-ups à s’y installer devrait être Galian. Fondée il y a trois ans à Rennes, la société se lance sur le marché en pleine explosion du vélo-cargo à assistance électrique avec un premier prototype de son Capitaine Cargo qui a été présenté ce mardi aux partenaires. Un deux-roues qui doit à terme « remplacer la deuxième voiture au sein des foyers », espère Vincent Renard, cofondateur de Galian.

Un vélo-cargo vendu entre 6.500 et 8.500 euros

Long de 2,5 mètres, l’engin en impose par rapport aux autres modèles et offre la possibilité de transporter deux jeunes enfants ou des sacs de courses dans son coffre avant et un adulte sur son siège arrière. « Aucun autre vélo-cargo sur le marché n’offre cette possibilité », assure Franck Lamiré, l’un des quatre associés. Fabriqué et assemblé pour l’instant par la société Milc dans les Hautes-Pyrénées, avant peut-être de l’être un jour à la Janais, le Capitaine Cargo se veut le plus made in France possible. « Environ 60 % de la valeur ajoutée est réalisée en France, indique Vincent Renard. On aimerait bien plus mais on n’a pas d’autre choix que de se fournir à l’étranger pour certaines pièces ».

Actuellement en phase de pré-commercialisation, le vélo-cargo rennais sera mis en production d’ici la fin de l’année. Les 50 premiers exemplaires devraient ainsi être mis en circulation avant le printemps. Compte tenu de son prix onéreux (entre 6.500 et 8.500 euros tout de même), le Capitaine Cargo sera proposé à la location avec option d’achat. Ce sera notamment le cas à la Maison du vélo située près de la gare ou à la boutique Ta grand-mère à vélo sur le mail Mitterrand.

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